C’est une psychothérapie grandement inspirée de la psychanalyse.
Le thérapeute adopte une écoute active et flottante du patient. Ce dernier, en exprimant son mal-être matérialisé par un ou des symptômes, apporte du matériel interprétatif à l’analyste.
En effet, c’est en utilisant la parole que le patient se libère progressivement de ses difficultés. À l’analyste de guidé au moment opportun pour que l’analysant effectue ses propres prises de conscience.
Toutefois, le thérapeute ne fournit pas de directive ni de procédure à suivre. Ce n’est pas une approche conseillère, mais plutôt une approche exploratoire de la vie du patient.
Le praticien pose des questions sur l’histoire personnelle de l’analysant.
C’est donc face à des problématiques telles que l’anxiété, le stress, le deuil, des schémas relationnels pathogènes répétitifs, des croyances limitantes. Mais aussi les phobies, la dépression, les troubles des conduites alimentaires ainsi que la dépendance, en sommes, les troubles psychos-affectifs que le praticien pourra délester le patient.
C’est une thérapie qui s’adresse aussi aux personnes désireuses de mieux comprendre leurs fonctionnements et leurs comportements dans un but introspectif.
La faculté de l’analysant à faire du lien sera salvatrice dans la poursuite efficace de sa psychothérapie.
Pour ce faire, le thérapeute pourra émettre des hypothèses interprétatives en fonction de la capacité du patient à faire progressivement du lien et à parvenir à dégager du sens.
Et donc, en mettant en lien des éléments ou des enjeux qui ne semblaient pas en avoir auparavant.
À cet instant, le « travail » se met en place. C’est d’ailleurs graduellement, que les patients deviennent de plus en plus sensibles aux différentes interprétations hypothétiques qui feront écho dans leurs esprits. C’est une dynamique exploratoire et prudente du monde à peu près connu qu’est l’inconscient.
Dans une meilleure compréhension de soi, l’analysant sera plus à même de s’épanouir avec lui-même et par conséquent avec les autres.
"Le respect du cadre n'oblige pas l'analyste à une rigidité opératoire purement répétitive,
supposant des détails techniques réglés une fois pour toutes; le cadre découle des principes de la règle fondamentale; il exige la réserve et l'indépendance de l'analyste, sa neutralité attentive."
Jean Bergeret
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